L'heure du temps.
Page 1 sur 1
L'heure du temps.
L’heure du temps
Le temps garde mon âge empreint de mon trépas,
A l’horizon le glas cira mon cercueil d’encre,
Grisonnent les flocons de neiges sous la cendre
Qui lustre mes moments sans naissances, là-bas !
Le silence profond meurt dans ma symphonie
Que chantent les corbeaux au jour le jour, vivant
Dans des essaims de vers, sous un ciel sans amant
Pour aimer l’autrefois dans ma longue aphonie.
Je m’enfouis du temps qui boude les horloges
Du sommeil, un miroir sans reflets scintillants,
Et l’heure a rattrapé tous mes soupirs errants
Dans le désert d’antan, le portier de leurs loges.
Les aiguilles d’acier ont rougi avec l’heure
— Une peine de mort qui fane mon réveil !
Je dors les yeux ouverts, pour que demain l’éveil
Existe et fasse écho dans ma triste demeure.
J’entends la mort brûler, s’égosillent les ombres
Un amas de vapeurs qui rougeoient de la vie,
L’heure a sonné longtemps, règne mon agonie,
Les anges repeignaient mes apparences sombres.
Dans mon lit en glaçons égrisés, je savoure
Vos dentelles saphir de vos regards d’humains,
Et vos sanglots cuivrés maquillent mes matins
De vos perles de buis, et le destin m’entoure !
James le 20/02/2009
Le temps garde mon âge empreint de mon trépas,
A l’horizon le glas cira mon cercueil d’encre,
Grisonnent les flocons de neiges sous la cendre
Qui lustre mes moments sans naissances, là-bas !
Le silence profond meurt dans ma symphonie
Que chantent les corbeaux au jour le jour, vivant
Dans des essaims de vers, sous un ciel sans amant
Pour aimer l’autrefois dans ma longue aphonie.
Je m’enfouis du temps qui boude les horloges
Du sommeil, un miroir sans reflets scintillants,
Et l’heure a rattrapé tous mes soupirs errants
Dans le désert d’antan, le portier de leurs loges.
Les aiguilles d’acier ont rougi avec l’heure
— Une peine de mort qui fane mon réveil !
Je dors les yeux ouverts, pour que demain l’éveil
Existe et fasse écho dans ma triste demeure.
J’entends la mort brûler, s’égosillent les ombres
Un amas de vapeurs qui rougeoient de la vie,
L’heure a sonné longtemps, règne mon agonie,
Les anges repeignaient mes apparences sombres.
Dans mon lit en glaçons égrisés, je savoure
Vos dentelles saphir de vos regards d’humains,
Et vos sanglots cuivrés maquillent mes matins
De vos perles de buis, et le destin m’entoure !
James le 20/02/2009
Enya : And Winter Came.
Photo : http://www.zphoto.fr/sablier_hu-mains_photo29245.html
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|