Un silence masqué.
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Un silence masqué.
Un silence masqué.
Un silence absolu saigne en puissantes mains,
Fatigué de courir le monde imaginaire,
L’écho d’un pur reflet ; écoute tes demains
Écrirent mes fardés qui usent mon calvaire.
Masqué, l’iris sauvage accepte avec plaisir
Le clair-obscur, tanguant dangereusement l’onde
Deviens l’endiablé tango qui fait rougir,
Ô combien la souffrance empeste et se féconde.
Sans fin le firmament sème l’angoisse, l’amer
Moment des adieux, des flocons tout rouges
Pimentent l’essentiel de l’espoir, et sans mer
Transparente les vins sont des eaux Peaux-Rouges.
Quand résonne l’écho des pleurs délicieux
Consomment les atours frais de mes paupières
Mi-closes, cependant l’adamantin des cieux
Brode les jours gras, s’éteignent les lumières.
— S’éclabousse le sang innocent et glacé !
Comme des torrents d’or blanc, la sueur ruisselle
Le fluet d’une veine épuisée, effacé
Le passé inhérent d’une vie éternelle.
A ma soeur Mélisande,
James le 20/02/2011
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